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Mis à jour le 19/06/2020
Mots-clés :
COVID-19, Coronavirus

Depuis le début de la pandémie, l’Anses met ses compétences au service des décideurs publics pour prévenir les risques sanitaires liés au COVID-19. L’Agence apporte également son expertise dans les champs de compétences qui sont les siens – alimentation et nutrition, santé animale, santé au travail, etc. – pour donner au public des repères utiles à l’organisation de la vie quotidienne et à la protection de sa santé dans la période. Cette page liste l’ensemble des travaux menés par l’Agence et fait le point sur son organisation dans cette période exceptionnelle.
- Le point sur le coronavirus
- Animaux domestiques et transmission du Covid-19
- Alimentation et confinement : les bonnes pratiques au quotidien
- Prévenir l’exposition des travailleurs
- Limiter la présence du virus dans l’environnement
- L’Anses se mobilise face au Covid-19
- L’Anses sur les réseaux sociaux
Le point sur le coronavirus
Les coronavirus sont une famille regroupant de nombreux virus qui touchent plusieurs espèces animales. Certains de ces virus peuvent également atteindre l’Homme, ou lui être spécifiques. Les maladies qu’ils provoquent sont variées mais ils atteignent principalement les systèmes respiratoires et digestifs. Un nouveau coronavirus a été identifié en Chine à partir de fin décembre 2019. Récemment renommé SARS-CoV2, ce virus est responsable d’une maladie respiratoire qui peut avoir des formes graves chez l’homme, désignée comme COVID-19.
Lire notre article scientifique : les coronavirus chez les animaux
Animaux domestiques et transmission du Covid-19
Les animaux domestiques (animaux de compagnie et animaux d’élevage) peuvent-ils être contaminés par le virus ? Peuvent-ils transmettre le virus à d’autres animaux ou même à l’Homme ? Quels gestes adopter lorsque l’on vit avec un animal de compagnie ? L’Agence répond à ces questions et actualise son expertise au fil de l’évolution des connaissances.
Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques ou d’aliments contaminés, l’Anses a réuni en urgence un groupe d’experts spécialisés pour répondre à cette question. Sur la base de leur rapport, elle a conclu en mars qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 à l’origine de cette maladie.
Lire notre actualité : COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie
Des premiers résultats d’enquête sur l’infection éventuelle des animaux de compagnie dans les foyers de Covid-19 ou sur les modèles d’inoculations expérimentales de certaines espèces d’animaux domestiques acquis récemment ont conduit l’Agence à actualiser son expertise courant avril. Des cas sporadiques de contamination d’animaux domestiques ont notamment été décrits et des infections expérimentales ont permis de démontrer la réceptivité de quelques espèces animales au virus (furet, hamster et dans une moindre mesure le chat). En prenant en compte ces nouveaux éléments, l’Anses considère néanmoins qu’il n’existe actuellement aucune preuve scientifique montrant que les animaux domestiques (animaux d’élevage et de compagnie) jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2.
Lire notre actualité : Covid-19 : pas de rôle des animaux domestiques dans la transmission du virus à l’Homme
Non, les moustiques ne peuvent pas transmettre le COVID-19.
Les connaissances acquises sur le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, montrent que la voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux.
Le virus responsable du COVID-19 est un virus respiratoire, transmis par des gouttelettes émises lorsqu’une personne malade tousse ou éternue, ou par contact avec des mains sales souillées par des gouttelettes contaminées . Le virus se loge dans les voies respiratoires et n’est donc pas présent dans le sang, sauf en cas de symptômes très sévères de la maladie, ce qui est très rare.
Pour qu’un moustique puisse transmettre un agent pathogène (virus, bactéries, parasites), il faut que
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Alimentation, confinement : les bonnes pratiques au quotidien
Le confinement instauré pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Codiv-19 bouleverse nos modes de vie. Sédentarité, hygiène alimentaire, utilisation de produits désinfectants. l’Anses alerte sur les pratiques à risques et propose des solutions pour préserver sa santé malgré les contraintes.
Quelles précautions prendre quand on déballe ses courses ? Faut-il cuire ses aliments pour détruire le virus ? Peut-on manger ses fruits et légumes crus après un simple lavage à l’eau ? L’Anses a examiné, sur la base des données scientifiques disponibles, les possibilités de transmission de la maladie Covid-19 par les aliments. Voici ses réponses aux questions les plus fréquentes.
Lire notre actualité : Coronavirus – Alimentation, courses, nettoyage : les recommandations de l’Anses
La vitamine D joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre système immunitaire. Dans le contexte actuel de l’épidémie de Covid-19, les défenses immunitaires peuvent être particulièrement sollicitées. Poissons gras, fromage, jaune d’œuf…la consommation de ces aliments riches permet d’assurer à notre corps un apport en vitamine D.
Lire notre actualité : Confinement : Assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation
Chaque année, en France, environ un tiers des toxi-infections alimentaires déclarées surviennent au domicile. Durant cette période de confinement où l’ensemble des repas sont pris au domicile, les modes de stockage, de préparation et de consommation des aliments peuvent être modifiés. Il est donc essentiel d’appliquer, avec une attention plus soutenue, les bonnes pratiques d’hygiène dans la cuisine.
Lire notre actualité : Eviter les toxi-infections alimentaires en confinement : les bonnes pratiques
Les centres antipoison signalent de nombreux accidents domestiques et intoxication en lien avec le COVID-19. Le point sur la situation et les recommandations pour ne pas prendre de risques. Dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, l’Anses et le réseau des Centres antipoison suivent avec attention les appels pour un motif associé au COVID-19. Ce recensement vise à identifier les situations à risque afin d’émettre des recommandations et alerter les pouvoirs publics.
Lire notre actualité : COVID-19 : attention aux intoxications liées à la désinfection et aux autres situations à risque
Réduction des déplacements, baisse de l’activité physique et augmentation des temps de sédentarité, déséquilibres énergétiques et alimentaires : le confinement préconisé pour combattre l’épidémie de Covid-19 peut être source de risques spécifiques pour notre santé. L’Anses s’est autosaisie afin d’émettre des recommandations pour atténuer les effets de cette situation particulière sur l’appareil locomoteur, cardiovasculaire et sur le métabolisme.
Lire notre actualité : Maintenir une activité physique et limiter la sédentarité : l’Anses adapte ses repères au confinement
Certaines plantes contenues dans les compléments alimentaires peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Les plantes visées par l’avis de l’Anses sont : le saule, la reine des prés, l’harpagophytum, le curcuma, les échinacées, le bouleau, le peuplier, la réglisse…
Lire notre actualité : L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire
Prévenir l’exposition des travailleurs
Malgré le contexte de l’épidémie de Covid-19, de nombreuses activités professionnelles restent nécessaires à la vie du pays et doivent se poursuivre. Quelles mesures spécifiques prendre pour protéger les travailleurs ?
Malgré le contexte de l’épidémie de Covid-19, de nombreuses activités professionnelles restent nécessaires à la vie du pays et doivent se poursuivre. Outre les indispensables activités de soins et de santé, un certain nombre de métiers ne peuvent pas s’exercer en confinement par l’application du télétravail. L’Anses s’est penchée sur la prévention des expositions pour fournir des recommandations aux employeurs pour la protection de leurs salariés.
Lire notre actualité : COVID-19 : prévenir l’exposition au virus en milieu professionnel
Dans le contexte de pandémie de Covid-19, l’Anses a été saisie en urgence par la Direction générale de la santé pour évaluer le rapport bénéfice-risque du maintien des pratiques de lutte anti-vectorielle (LAV) habituellement mises en œuvre contre la dengue et d’autres maladies endémiques diffusées par des moustiques. En effet, les mesures prises contre le Covid-19 tendent à limiter les interventions des professionnels et de la population, alors que les Départements et Régions Outre-Mer français sont, selon les zones, en situation épidémique ou pré-épidémique pour la dengue.
Lire notre actualité : La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer
Limiter la présence du virus dans l’environnement
Les boues de stations de traitement des eaux usées produites lors de l’épidémie de Covid-19 peuvent-elles contenir et disséminer le virus? Alors que les épandages commencent, l’Anses a été saisie en urgence afin de déterminer les risques éventuels liés à l’utilisation agricole des boues de stations de traitement des eaux usées produites durant l’épidémie de Covid-19.
A ce stade, l’Anses considère le risque de contamination par le SARS-CoV-2 comme faible à négligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiénisant conforme à la réglementation. En revanche, au vu des données actuellement disponibles, il n’est pas possible de définir avec précision le niveau de contamination pour les boues non traitées, ni de préciser une période de stockage au-delà de laquelle le virus serait inactivé. L’Agence recommande donc de ne pas épandre de boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable.
Lire notre actualité : Covid-19 : les boues de stations d’épuration produites pendant l’épidémie ne peuvent être épandues qu’après hygiénisation
L’Anses se mobilise face au Covid-19
Face à la situation exceptionnelle générée par l’épidémie, l’Agence a adapté son organisation pour continuer à assurer ses missions de sécurité sanitaire. Elle apporte également sans relâche des réponses aux besoins d’expertise suscités par le Covid-19 et propose de multiples appuis au système de santé sous tension. Découvrez l’ensemble des actions menées par l’Agence depuis mars 2020.
Sous l’égide du ministère en charge de la Santé et des Agences régionales de santé, l’Anses a mis à la disposition des centres hospitaliers proches de ses 16 implantations les équipements de protection et les réactifs dont elle disposait, pour contribuer à l’équipement des soignants et au diagnostic du SARS-CoV2. Des agents de l’Anses sont également mobilisés pour appuyer la coordination des programmes de recherche sur la maladie mais également, auprès de la Direction générale de la santé, pour leur expertise sur les kits de diagnostic et pour soutenir les centres hospitaliers.
Lire notre actualité : L’Anses face au coronavirus COVID-19
A l’interface de la santé humaine et animale, dans l’esprit “d’une seule santé” (“One Health”), le positionnement des laboratoires de l’Anses contribue à apporter une réponse efficace à des questions de recherche appliquée, de mise en œuvre immédiate et à réponse rapide. Ainsi, depuis le début de la pandémie Covid-19, l’Anses a mobilisé ses équipes de recherche, son expertise en matière de zoonoses et de coronavirus animaux, et son réseau de laboratoires pour améliorer les connaissances relatives au SARS-Cov-2 et répondre aux questions nées avec cette crise. Découvrez les différents projets conduits par l’Agence.
Lire notre article : Recherche sur le Covid-19 : que fait l’Agence ?
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