Pendant ce temps, ses résultats nets sont passés de 538 M EUR au cours des neuf premiers mois de 2019 à 605 M EUR cette année, en hausse de 12,5 %, pour un chiffre d’affaires qui a progressé de 1 %, à 10,5 md EUR.
Une diminution raisonnable des volumes
Des chiffres positifs que la compagnie allemande attribue à l’impact de la crise sanitaire, à l’effet combiné d’une baisse de 20 % de la demande de transport au second trimestre et au volume de conteneurs transportés qui a seulement reculé cette année de 3,5 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2019, à 8,7 millions d’EVP, contre 9 M EVP.
Il a enregistré au cours des neuf premiers mois, 2,1 M EVP sur l’Amérique du Nord. Une région géographique sur laquelle il a vu ses volumes baisser de 1 % seulement par rapport à 2019.
Sur l’Extrême-Orient, il a perdu 7 % du nombre d’EVP de 2019, pour un total de 1,64 M EVP. Le segment transpacifique lui a permis de transporter 1,37 M EVP, soit 6 % de moins que l’an dernier. Sur le transatlantique, il a vu ses volumes reculer de 8 %, à 1,35 M EVP. En revanche, le Moyen-Orient a généré pour lui 1 M EVP, soit 5 % de plus comparé aux neuf premiers mois de 2019. Mais sur l’intra-Asie, il a vu fondre son nombre de conteneurs transportés de 4 %, à 639.000 EVP.
Baisse du prix de revient de 6 % par conteneur
L’armateur observe en outre à son tour un taux de fret moyen en hausse puisqu’il s’est établi pour les neuf mois à 1.097 USD par EVP, contre 1.075 USD en 2019. Autre facteur positif en faveur de ses résultats, la baisse de 6 % du prix de revient du conteneur. Une amélioration provenant à la fois d’une diminution du prix moyen des soutes, évalué à 425 USD la tonne pour les neuf mois, et du plan d’économies des coûts mis en œuvre par la compagnie. Un schéma similaire à celui qu’ont traversé globalement l’ensemble des acteurs du secteur de la ligne régulière.
Pour Rolf Habben Jansen, le PDG de Hapag-Lloyd, “la Covid-19 avec son nombre croissant de cas dans le monde continue de faire peser de gros risques pour le secteur de la logistique et pour les chaînes d’approvisionnement de nos clients”. Il souhaite toutefois que la compagnie “maintienne le cap actuel” et “garde un œil attentif sur les coûts d’exploitation”.
Hapag-Lloyd, classé aujourd’hui au cinquième rang mondial en termes de capacité, avec 1,7 M EVP, prévoit un Ebitda de 2,4 à 2,6 M EUR pour l’année en cours.
“L’opérateur veut maintenir le cap”