Chez les femmes, les accidents du travail augmentent. Au sein du groupe permanent d’orientation du Conseil national des conditions du travail (Coct), les partenaires sociaux ont adopté une déclaration commune dans laquelle ils demandent à ce que l’évaluation des risques professionnels tienne réellement compte des différences d’exposition entre les hommes et les femmes. Depuis 2014, cette approche genrée devrait figurer dans chaque document unique. Mais en pratique, c’est très rarement le cas, notamment parce qu’employeurs et préventeurs craignent de se voir reprocher une démarche discriminatoire.
Les risques professionnels doivent être évalués à travers le prisme femmes-hommes