Le 25 mai, l’Union des aéroports français (UAF) avait demandé l’aide de l’État pour garantir leur “pérennité” financière, notamment en assumant “sur son budget le coût du déficit de financement 2020 des missions régaliennes de sûreté et sécurité aéroportuaires, estimé aujourd’hui à 500 millions d’euros”.
Activité partielle jusqu’en septembre
Le ministère a par ailleurs souligné que les entreprises de transport aérien de passagers, “quelle que soit leur taille”, pourront continuer à bénéficier d’une prise en charge à 100 % de l’indemnité d’activité partielle pour les heures non travaillées jusqu’en septembre.
Au lendemain de l’annonce du plan de soutien gouvernemental à l’aéronautique, qui prévoit 15 milliards d’euros d’aides pour Air France et les industriels, le Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara) avait estimé que ce plan laissait de côté “tout un pan du secteur”. Le ministère a alors précisé que les compagnies aériennes de moins de 250 salariés “bénéficieront d’une exonération de cotisations patronales acquittées ou reportées durant les mois de mars à juin 2020, au titre des périodes d’emploi de février à mai” et qu'”en outre, une aide au paiement des cotisations et contributions sociales égale à 20 % de la masse salariale bénéficiant de l’exonération sera mise en place”.
En lançant ce plan mardi, l’État a apporté son soutien à un secteur stratégique qui représente 300.000 emplois directs et indirects et une balance commerciale positive de 34 milliards d’euros, après l’avoir déjà fait pour le tourisme (18 milliards d’euros) et pour l’automobile (8 milliards).