Ces suppressions de postes doivent toucher les branches “Océan” et “Logistique” du groupe danois. Ce dernier fait état de “doublons” générés par les changements d’organisation de ces deux branches annoncés le 1er septembre dernier.
Rebond des volumes, hausse des taux
Le numéro un mondial de la ligne régulière vient d’annoncer un résultat préliminaire encourageant au troisième trimestre avec un chiffre d’affaires quasi stable sur un an (- 1 %), à 9,9 milliards de dollars (8,401 milliards d’euros), en dépit de la crise liée à la Covid-19. “Les volumes ont rebondi plus vite que prévu, nos coûts sont restés bien sous contrôle, les taux de fret ont augmenté en raison de la forte demande et les bénéfices de Logistics & Services progressent rapidement”, a apprécié le directeur général du groupe, Søren Skou.
Les résultats du troisième trimestre seront touchés par une provision de 100 millions de dollars liée aux licenciements qui représentent environ 2,5 % de la masse salariale du groupe. De juillet à septembre, les volumes dans la branche “Océan” ont diminué d’environ 3 %, ce qui est légèrement mieux que la contraction originellement envisagée. S’il laisse exprime ses doutes pour 2021, le groupe danois se montre confiant pour la fin de l’année.
“Les perspectives pour le quatrième trimestre sont solides pour les mêmes raisons, et nous sommes donc en mesure de revoir à la hausse nos attentes pour l’ensemble de l’année”, s’est félicité le DG. Le groupe table désormais sur un résultat brut d’exploitation entre 7,5 et 8 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année, contre 6 à 7 milliards annoncés précédemment.
