Le chiffre d’affaires 2019-2020 s’est établi à 445,1 millions d’euros, en hausse de 1 % à périmètre et taux de changes constants. Si l’effet de la crise sanitaire ne s’est fait sentir en mars qu’à la toute fin de l’exercice, Figeac Aero, qui estime avoir un niveau d’activité “proche de 40 %”, s’adapte aux vents contraires. L’entreprise lotoise, déjà touchée par la crise du Boeing 737 Max et le décalage de la certification du Boeing 777X, doit désormais affronter les baisses de cadence sur tous les autres programmes d’avions pour lesquels elle fournit des équipements.
Le groupe a réintégré la production de certaines pièces auparavant sous-traitées et a recours au dispositif de chômage partiel. Il a en outre réduit de 30 %, soit 600 personnes, ses effectifs hors de France. Figeac Aero a par ailleurs obtenu 80 millions d’euros de prêts garantis par l’État.
Le groupe a réintégré la production de certaines pièces auparavant sous-traitées et a recours au dispositif de chômage partiel. Il a en outre réduit de 30 %, soit 600 personnes, ses effectifs hors de France. Figeac Aero a par ailleurs obtenu 80 millions d’euros de prêts garantis par l’État.
Trésorerie confortable
“Ces financements cumulés à un niveau de trésorerie confortable au 31 mars (106,9 millions d’euros) permettent d’assurer la continuité opérationnelle du groupe et les échéances de refinancements pour les deux prochaines années”, affirme-t-il, en se disant “convaincu de renforcer sa position concurrentielle post Covid-19”. Mais l’industriel indique toutefois étudier “des mesures pour adapter la structure de coûts au caractère durable de la crise”, qu’il communiquera le 7 septembre. Le PDG, Jean-Claude Maillard, assure que “Figeac Aero a déjà traversé différentes crises et démontré à chaque fois sa capacité à rebondir”.