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06/12/2020 by Lucy

SAS essuie une perte annuelle très lourde

SAS essuie une perte annuelle très lourde
06/12/2020 by Lucy

Pour son exercice annuel clos en octobre, le transporteur a essuyé une perte nette de près de 9,3 milliards de couronnes suédoises (plus de 900 millions d’euros), contre un bénéfice de 621 millions de couronnes l’année dernière, a-t-il annoncé le 3 décembre. Dans le même temps, son chiffre d’affaires a été divisé par plus de deux, à 20,5 milliards. “Nous pensons toujours que la phase de redécollage du secteur aérien va durer jusqu’en 2022 avant que la demande n’atteigne des niveaux plus normaux, avec un retour aux cadences  pré-Covid-19 encore quelques années plus tard”, précise la compagnie.

Pour l’exercice décalé 2020-21, la compagnie reste très prudente et le premier trimestre s’annonce déjà mauvais. “Même si nous sommes encouragés par les progrès récents liés au développement et à la distribution des vaccins contre la Covid-19, la demande reste incertaine et il est impossible de donner des indications sur les résultats financiers attendus pour l’exercice à venir”, prévient-elle. Si la demande s’est “lentement” améliorée au cours de l’été, la recrudescence du nombre de cas de Covid-19 enregistrés depuis la rentrée a contraint de nombreux États à rétablir des restrictions, plombant à nouveau le trafic.
Pour son dernier trimestre (août-octobre), le transporteur a essuyé une nouvelle perte nette de plus de 2,5 milliards de couronnes, contre un bénéfice de 861 millions un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a été divisé par dix, à 3 milliards.

Un plan de recapitalisation

Pour survivre, SAS a déjà supprimé 5.000 postes au printemps, un plan social désormais achevé représentant 40 % de ses effectifs. Après avoir obtenu une première ligne de crédit de 3,3 milliards de couronnes en mai, la compagnie avait également dû lancer en août un plan de recapitalisation convenu avec ses principaux actionnaires dont la Suède et le Danemark.
Reposant principalement sur des conversions de titres de dette en actions, celui-ci s’était traduit par une montée au capital des États suédois et danois qui possèdent désormais chacun 21,8 % de SAS, contre 14,8 % et 14,2 % respectivement avant la crise. Plusieurs autres gouvernements européens ont volé au secours de leurs compagnies historiques, comme Paris avec Air France ou Berlin avec Lufthansa. 

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