Kuehne+Nagel emploie dans le monde près de 83.000 personnes. Le groupe suisse de commission de transport international et logistique, a vu ses volumes fortement décliner ces derniers mois, en raison de la pandémie de coronavirus, qui a ralenti les échanges internationaux.
Disparités géographiques
Les pays seront “différemment touchés”, selon leurs systèmes d’aide aux entreprises, face aux effets de la pandémie a-t-il toutefois ajouté.
En Allemagne, l”homme d’affaires allemand, héritier du groupe Kuehne+Nagel, dont il est toujours président d’honneur, ne “voit pas de licenciements”, tandis que les États-Unis, où “il n’y a pas de chômage partiel”, pourraient être durement touchés. Ces suppressions de poste pourraient concerner “en grande partie les emplois dans les entrepôts”, estime-t-il, s’attendant à ce que l’entreprise sorte “plus petite” qu’avant la crise.
La mondialisation “ne se poursuivra plus de la même manière”, et la “division internationale du travail sera moins prononcée”, prédit l’homme d’affaires, également présent dans l’hôtellerie de luxe, et le football, à travers le club de Hambourg SV.
Kuehne+Nagel a fait état fin avril d’une baisse de près d’un quart de son bénéfice au premier trimestre, en diminution de 6,2 % sur un an, face à la baisse des volumes dans le fret maritime et aérien, avec la pandémie de Covid 19.
Le transport maritime a été le premier pan d’activité touché par la pandémie qui a entraîné une baisse des échanges avec la Chine, ses volumes sur ce segment baissant de 6,2 % et son chiffre d’affaires de 6,9 %, suivi du transport aérien et du transport routier.