Cantonnée jusqu’alors au réseau moyen-courrier, la low-cost pourra ainsi récupérer une partie des liaisons domestiques effectuées par Air France ou par Hop!, conformément au “plan de reconstruction” récemment présenté par la direction. Avec cette stratégie, Air France entend affronter la concurrence du TGV et des compagnies à bas coûts sur son réseau intérieur, qui a enregistré 200 millions d’euros de pertes en 2019.
Pris dans les turbulences liées à la pandémie de Covid-19, le groupe a officialisé début juillet la suppression de 7.580 postes d’ici fin 2022, soit 16 % des effectifs d’Air France et 40 % de ceux de Hop!. La direction compte sur des départs naturels non remplacés et des départs volontaires mais dans le court-courrier, des départs contraints ne sont pas exclus. Plusieurs syndicats ont dénoncé la montée en puissance de Transavia au détriment des deux autres compagnies. Au sein de Transavia, les pilotes ont des rémunérations harmonisées par rapport à ceux d’Air France, même s’ils volent davantage, selon le SNPL. Les hôtesses et stewards ont des contrats moins avantageux et le personnel d’escale relève de la sous-traitance.
Transavia prend ses aises dans le ciel français
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