Le Pil’es s’est “plutôt bien sorti” de la crise, pour reprendre les mots de sa déléguée générale, Cécile Michaux.
“La plupart des projets collaboratifs ont été décalés. L’équipe est passée par du chômage partiel mais la période a permis de montrer une solidarité importante entre ses adhérents” se félicite-t-elle. Via ses outils en ligne, notamment un réseau inter-entreprise, les 167 établissements adhérents ont donc pu échanger sur leurs problématiques. Parmi eux, les treize nouveaux-venus, arrivés juste avant le confinement, qui n’ont pas déserté malgré le contexte tendu.
La qualité au travail comme axe d’action
Un constat de bon augure alors que le Pil’es a relancé ses activités en présentiel ainsi que plusieurs projets collaboratifs. Premier axe : la question de la qualité de vie au travail. “La crise de la Covid-19 nous a confortés dans cette idée qu’une réflexion sur le management est nécessaire”, relate Cécile Michaux.
Comment animer une équipe lorsqu’on porte un masque ? Comment travailler durant cette période complexe ? Des actions collectives sont d’ores et déjà inscrites au calendrier jusqu’en juin 2021 dans les domaines des QSE (Qualité-sécurité-environnement) et des ressources humaines par exemple, dans le but de travailler à cette problématique. Un financement du ministère de l’Intérieur est d’ailleurs prévu pour accompagner cette action menée sur deux ans.
“Verdir” le Lyon-Marseille
Sur la question environnementale, deux grands projets sont en cours. Le premier consiste à construire un “entrepôt durable” en coordination avec des acteurs de ce secteur. Une journée consacrée au photovoltaïque doit également être planifiée.
Enfin, grand sujet de l’année, à partir de cet automne le Pil’es va travailler sur le “verdissement” du transport de marchandises entre Lyon et Marseille. Partant du constat que le routier reste le mode le plus couramment utilisé entre les deux villes, le pôle ambitionne de favoriser le transport fluvial et ferroviaire. “Nous sommes clairement dans une démarche d’analyse, complète Cécile Michaux. L’idée est d’étudier des chaînes de sous-traitance complexes afin de comprendre pourquoi cela ne fonctionne pas encore.” Dans cette optique, le réseau va travailler avec deux bureaux d’étude et aller à la rencontre des parties prenantes (opérateurs de transports, CNR, etc.). Ce travail va s’étaler sur trois ans. Des premiers résultats devraient être publiés dès la fin de la première année.
